l'aide d'un élevage sélectif axé sur l'ancien type ibérique, la race est parvenue à se remettre d'anciennes infusions de sang très fâcheuses .Cheval de selle et de trait léger, l'Alter-Real participe aussi à des spectacles de Haute École. Il est notamment utilisé par l'École portugaise d'art équestre et par l'armée
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Alter Real
Seconde race portugaise par l'importance, l'Alter-Real est un cheval aristocratique destiné à la Haute École et à la corrida. Il eut malheureusement à souffrir davantage que ses proches parents, le Lusitano et l'Andalou, des campagnes napoléoniennes dans la Péninsule.
La race fut fondée en 1748, sur la base de 300 juments andalouses importées de Jerez par la maison royale portugaise de Braganza pour fonder un haras à Vila de Portel, dans la province d'Alentejo, au sud du pays. Le haras devait fournir la cour royale de Lisbonne en carrossiers et chevaux de Haute École.
Au bout de huit ans, le haras fut déplacé dans la petite ville de Alter do Chao, toujours dans l'Alentejo, qui donna son nom à la race; le mot « real» signifiant « royal» en portugais.
L'élevage fut un succès et l'Alter-Real prospéra jusqu'aux guerres napoléoniennes. Le haras fut alors saccagé et les meilleurs chevaux volés par les troupes de Napoléon. L'abdication du roi MigueL en 1832, porta un autre coup à la race, car, à la suite de cet événement, la plus grande partie des terres du haras fut confisquée à la couronne. Plus tard, les efforts de rétablissement et d'amélioration de la race par l'introduction de sang hanovrien, pur-sang anglais, normand et arabe se révélèrent désastreux et entraînèrent une détérioration à la fois du type et du caractère de l'Alter-Real.
À la fin du XIXe siècle, pour renverser la tendance, il fallut avoir recours à des géniteurs Chartreux et Andalous, issus de l'élevage espagnol de la famille Zapata. Malheureusement pour l'Alter-Real, au début du xxe siècle, la monarchie portugaise fut abolie. Le cheptel fut alors dispersé, les étalons castrés et le stud-book détruit.
Aujourd'hui, la race doit sa survie à un seul homme, le Dr Ruy d'Andrade, qui réussit à acquérir deux étalons et quelques juments. Éleveur expert et amoureux du véritable type ibérique, il monta un petit haras de grande qualité, qu'il confia au ministère de l'Agriculture en 1932.
Depuis, la race, administrée par l'État qui en est propriétaire, est à nouveau prospère et tenue en haute estime.
Caractère et entretien
Dérivant du véritable type ibérique ancien, l'Alter-Real peut parfois se montrer d'un tempérament émotif (ce n'est pas le cas de l'Andalou ou du Lusitano), témoignage des croisements inconsidérés et de l'introduction de sang étranger médiocre au début du XIXe siècle. Il doit donc être manipulé avec délicatesse par des personnes qualifiées.
C'est toutefois un cheval intelligent, sensible, robuste et résistant, mais qui demeure toujours nerveux et fougueux.
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Tête : Conserve les qualités de l'ancien type, avec un profil légèrement convexe, et s'effile délicatement vers le museau. Oreilles de longueur moyenne. yeux expressifs et un rien arrogants.
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Conformation : Encolure courte, forte, arquée, s'effilant vers une gorge bien faite. Membres robustes et résistants, puissamment musclés dans leur partie supérieure, surtout au niveau des cuisses. Action très relevée, entretenue par des paturons longs et la poussée de jarrets particulièrement puissants. Pieds assez petits, bien faits et résistants.
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Robe : Presque toujours baie
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Taille : La moyenne se situe entre 1,53 m et 1,63 m.
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Autre : Cheval impressionnant, plein de qualité et de fougue, l'Alter-Real est extrêmement fort et puissant.
Son action exagérément relevée et sa large et haute avant-main le font paraître, lorsqu'il est monté, plus imposant qu'il ne l'est en réalité.
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