D'une certaine façon, eu égard à la prépotence de l'étalon fondateur de la race, le Nonius hongrois peut être comparé au Morgan américain. En effet, le fondateur, Nonius Senior, a transmis son propre type à sa descendance d'une façon remarquablement homogène.
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Nonius
D'une certaine façon, eu égard à la prépotence de l'étalon fondateur de la race, le Nonius hongrois peut être comparé au Morgan américain. En effet, le fondateur, Nonius Senior, a transmis son propre type à sa descendance d'une façon remarquablement homogène. Jusqu'à ce jour, tous les Nonius sont étonnamment semblables.
histoire de la race débuta avec la défaite de Napoléon à Leipzig. La cavalerie hongroise s'empara de Nonius Senior en 1813, au haras français de Rosières. C'était un étalon Anglo-Normand d'aspect peu flatteur. Son géniteur, Orion, n'était apparemment pas un Pur-sang mais un demi-sang, sans doute issu de Norfolk Roadster. Sa mère devait être une jument de l'ancien type Normand, commune mais bonne poulinière.
Nonius Senior n'était guère élégant, affublé d'une arrière-main mal développée, d'un dos long et faible, d'une encolure courte, d'une tête grossière, de grandes oreilles et de petits yeux. On comprend mal ce que les Hongrois lui trouvèrent d'exceptionnel; peut-être étaient-ils doués d'un sixième sens, car ce cheval devait fonder l'une de leurs races les plus utiles. Nonius Senior avait tout de même une qualité; d'un tempérament docile et coopératif, il se fit aimer de tous.
On l'accoupla à toutes sortes de juments:
Arabes, Lipizzanes, Andalouses, Kladrubers, Normandes et demi-sang anglaises. Leur progéniture ressemblait invariablement à son géniteur. Lorsque le personnel du fameux haras de Mezohegyes, qui devait devenir le centre d'élevage de la race, comprit quel étalon fertile et prépotent il était, ils mirent en place un audacieux programme d'élevage consanguin pour fixer le type qu'il transmettait. On lui fit saillir certaines de ses filles, judicieusement sélectionnées, toujours avec le même succès. Non seulement celles-ci transmettaient ses caractéristiques, mais ses fils aussi, et il fut le père de nombreux et magnifiques étalons qui poursuivirent son excellente tâche. Jeune cheval à l'époque de sa capture, il vécut jusqu'à 22 ans et mourut en 1832, après une longue et prolifique carrière d'étalon.
À la fin du XIXe siècle, il devint évident que la race avait besoin de raffinement. [Arabe et le Pur-sang furent donc sollicités et apportèrent une notable amélioration de conformation.
Il existe désormais deux types de Nonius.
Le grand, dérivé de l'Anglo-Normand, est un excellent cheval d'attelage mais sert aussi sous la selle et à la ferme. Le petit, portant plus de sang arabe et pur-sang, est principalement un cheval de selle mais peut aussi être utilisé au trait léger
Caractère et entretien
Les deux types de Nonius sont calmes, faciles à manipuler et coopératifs. Ils sont tardifs mais dotés d'une bonne longévité.
Aujourd'hui
Après avoir longtemps été utilisé par l'armée hongroise, le Nonius est devenu, de nos jours, un bon cheval polyvalent
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Tête : Elle est un peu longue et ordinaire, avec des oreilles de longueur moyenne et des yeux plus grands et plus généreux que les générations précédentes. Leur expression est amicale et honnête. Le profil est rectiligne ou légèrement convexe.
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Conformation : Le Nonius n'est pas un cheval d'une beauté classique, mais les défauts de conformation du passé ont été largement corrigés.
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Robe : Noire, bai foncé ou baie. Marques blanches très modérées parfois sur la tête et les membres
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Taille : Le grand Nonius mesure entre 1,55 m
et 1,65 m; le petit Nonius entre 1,45 m et 1,55 m.
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Autre : L'étalon fondateur était un AngloNormand contenant du sang norfolk roadster alors que les juments provenaient de races diverses
Arabe, Andalouse, Lipizzane, Normande, Kladruber et demisang anglaise. Plus tard, l'utilisation . de sang arabe et pur-sang apporta du raffinement à une race déjà bien établie.